“Show Must Go On…”
Le graphique le plus IMPORTANT au regard du mouvement de reprise boursière.
Malgré des destructions d’emplois record aux Etats-Unis, l’indemnisation totale des chômeurs a AUGMENTE depuis le début de la crise du COVID-19, en raison de la mise en place de la Loi CARE.
Même si un grand nombre de consommateurs américains a été touché de plein fouet par cette pandémie (et son impact sur l’activité) , le REVENU moyen a en fait progressé au cours des derniers mois.
Selon The Economist : « Le plan de relance engagé est deux fois supérieur à celui adopté il y a dix ans, favorisant ainsi un recul de la pauvreté. Une grande partie de ce plan – avec en particulier l’envoi de chèques d’une valeur allant jusqu’à 1 200 $ (soit une augmentation de 600 $ par une semaine de l’allocation d’assurance-chômage) – permet d’assurer à environ 3/4 des personnes ayant perdu leur emploi des revenus supérieurs à ceux dont ils disposaient lorsqu’ils avaient encore une activité. » (cf. https://lnkd.in/e54yiUS)
Goldman Sachs estime de son côté que le revenu disponible des ménages augmentera en fait d’environ 4 % cette année.
Cela suggère que la déconnexion apparente entre les marchés et le chômage n’est qu’un effet d’optique et que la hausse des actions procède plus de l’efficacité de ces compensations que du très controversé afflux de liquidités émanant de la FED.
Le Congrès doit se prononcer avant le 15 août pour décider d’une extension de ces mesures. Bien plus que la propagation du virus lui-même (qui est néanmoins hors de contrôle aux États-Unis), tout échec dans la prorogation de ces programmes de soutien sonnerait comme un signal de repli transitoire des marchés. Nul doute que D. Trump pèsera de tout son poids pour qu’une issue favorable soit trouvée.

“Tout échec dans la prorogation de ces programmes de soutien sonnerait comme un signal de repli des marchés. Nul doute que D. Trump pèsera de tout son poids pour qu’une issue favorable soit trouvée.”